Much love to Olivier from Mile end Bike Garage for the translation. Beers on me Wednesday! Je paiei pour les bieres?
La Course des morts est comme la Faucheuse : inexorable, à pic, infâme qui fout la frousse. Ici-bas, en Amérique, elle est aussi un des plus vieux rite du genre. Gloire éternelle à ceux-celles qui partent sur leur monture l'affronter !
Des messagers à vélo racontent qu'elle revient tous les ans à Montréal, depuis 15 ans. Vous le croirez quand vous verrez les patches à son effigie, et autres parures des vieux de la vieille — elles sortent tout droit des années 90.
On l'attend normalement la nuit de l'Halloween. Cette année, elle arrive le 13 novembre. À deux semaines de retard, c'est une livraison typique des messagers à vélos !
Par le passé, la course a réuni une centaine de participant-es en s'étendant sur environ 60km. Au beau milieu de la nuit. À certains relais, les moins mauviettes pourront toujours tenter d'acheter du temps, moyennant quelque tourment. Et avant la fin, les pénitents se verront offrir le choix de chasser le mal à coup de rasades de whisky.
Cette année la course est moins longue, mais plus débile, si ça se peut. Moins d'intersections où se pitcher, ça veut dire que ça donne une chance aux touristes, s'ils peuvent déplier leur carte de la ville à temps. Toutefois, avec plus de 300 messagers à Montréal, la compétition risque d'être raide.
Aucun doux repos une fois finie la course. Il y a deux cadres de piste, respectivement un KHS Flite et un SE Lager pour celui et celle qui auront triomphé. Pour les autres, en fixe ou pas, des sacs Cocotte et autres articles de la mort. Ensuite, l'afterparty dépasse la course. Trigger Effect, ces « terroristes du son », nous défoncent ça au bar Yer-Mad.